Complexe social de la première région militaire : Soutenir les FDS blessées et les ayants droits de celles tombées
Engagée aux côtés de l’Etat burkinabè pour accompagner les forces de défense et de sécurité (FDS) blessées sur le champ de bataille de la lutte contre le terrorisme et les ayants droits de celles qui sont tombées, notamment les veuves et les orphelins, l’association « Go Paga (NDLR: signe « en avant la femme » en anglais et en mooré) » offre à la première région militaire basée à Kaya un complexe social.
La pose officielle de la première pierre des joyaux qui seront réalisés en partenariat avec la Présidence du Faso et Vista Bank a eu lieu à Kaya le vendredi 17 février 2023.
D’un coût global de 70 millions de nos francs pour un délai d’exécution de 03 mois, les infrastructures du futur complexe social de la première région militaire de Kaya sera composé entre autres de : un centre de réinsertion et de formation pour les blessés, un centre de formation professionnelle pour les ayants droits des défunts et une direction régionale de l’action sociale des armées. La cérémonie de la pose officielle de la première pierre a mobilisé les autorités militaires et paramilitaires, les responsables de l’association « Go Paga » et de ses partenaires.
A la tribune des interventions, le commandant d’armes de la place de Kaya, Lieutenant-Colonel Eric Constantin Tapsoba, a d’entrée fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes civiles et FDS du terrorisme au Burkina Faso. Il s’est félicité des appuis multiformes de l’association « Go Paga » au profit des veuves et des orphelins des FDS tombés sur le champ de bataille. La réalisation de ce complexe social, a indiqué le Lieutenant-Colonel Tapsoba, est très importante car les centres renforceront le moral des hommes engagés partout sur les terrains d’opération. « Ces centres vont permettre de rassurer les FDS que même s’ils leur arrivent un malheur, leurs familles seront prises en charge et des structures spécialisées existent pour leurs épouses et progénitures », a-t-il précisé.
La présidente de l’association« Go Paga », Fadima Kambou, a traduit ses remerciements au Président de la Transition, à la hiérarchie militaire, aux autorités administratives et militaires locales et à tous les partenaires qui accompagnent sa structure.
Selon le directeur central de l’action sociale des armées, Colonel-Major Rémi Sié Kambou, il était temps qu’on y pense à l’après combat parce que l’après combat détermine aussi les opérations. « Quand les hommes savent qu’à l’arrière, on assure, à l’avant aussi, il se donnent (…), a-t-il fait savoir.
Dieu-Donné Windpouyré Ouédraogo, correspondant à Kaya
