Coopération : la coalition Burkina-Russie exige l’annulation des accords secrets avec la France
La coalition Burkina-Russie a organisé ce jeudi 4 août 2022 une assemblée générale à Ouagadougou. Une occasion pour cette organisation de la société civile de faire le bilan de ses activités et dégager les perspectives pour l’atteinte de ses objectifs, dont l’un des premiers est le départ des forces françaises du Burkina et une coopération accrue entre la Russie et le Pays des Hommes intègres.
Ils veulent léguer à leurs enfants, un Burkina Faso de paix et d’amitié. Membres de la coalition Burkina-Russie, des Burkinabè s’engagent à être des acteurs de paix et de cohésion sociale. En Assemblée générale, ce mouvement de la société civile, a décliné ses objectifs qui se résument en quatre (4) points. Il s’agit de mener une éducation idéologique des masses populaires, d’établir un partenariat géostratégique avec la Russie, de l’annulation des accords secrets avec la France et enfin de promouvoir la la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.
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Devant, ses membres et sympathisants, Barthelemy Zongo, vice-président de la coalition Burkina-Russie n’est pas allé du dos de la cuillère pour pointer la France et de façon générale l’Europe comme étant responsables de ce que vit le Burkina Faso. C’est pourquoi, ses camarades et lui appellent à diversifier les partenariats en allant vers la Russie pour un « partenariat gagnant-gagnant et sincère ». « En ce qui nous concerne, c’est déjà fini, mais nous allons tout faire pour éviter ce que nous vivons à nos enfants » a indiqué le vice-président de la coalition.
Qu’on se méprenne, ces fervents défenseurs pour une coopération avec le pays de Poutine sont bien conscients que le salut du Burkina Faso ne viendra pas des Russes mais des Burkinabè. Mais cela, à leurs yeux, implique une condition, celle de l’union des filles et des fils du Burkina Faso. A cet effet, cette OSC promet de jouer toute sa partition pour la promotion de la cohésion sociale et de la paix.
Camille Baki
