Société

Front sécuritaire au Burkina: « Les problèmes qu’ils ont échoué à résoudre, mais dont ils réclament aujourd’hui la résolution sine die à leurs tombeurs du MPSR »

Ceci est une tribune du consultant en Communication Politique (Juriste-Journaliste-Diplômé en communication politique), Aix-en-Provence, France, Mahamadou Soulama relative à l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) et la situation sécuritaire depuis l’arrivée des militaires au pouvoir.

A peine 34 jours, soit 1 mois et 3 jours aujourd’hui ce dimanche 27 février 2022 qu’il a vu le jour à la tête de la direction du Burkina Faso, le MPSR (Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration) né du sein des forces armées nationales avec l’appui de civils, subit des attaques tous azimuts sur l’absence de résultats qui refroidissent fortement l’ardeur des terroristes farouchement aux trousses des populations civiles qui subissent les effets ravageurs de leurs actions meurtrières.

Le lieutenant colonel Paul Henri Sandaogo, président du Faso

Une soif de résultats d’une exigence telle, que les auteurs des griefs lancent au MPSR occultent exprès la disproportion de leurs revendications en rapport avec la trop grande jeunesse de l’avènement aux affaires du nouveau régime politique qu’ils accablent tant de façon inopportune en face de problèmes vieux de six ans d’âge dont les responsables (le régime Kabore et consorts associes) ont échoué toutes ces six années durant a y venir a bout.

Et voici que l’on harcèle aujourd’hui ceux-là qui viennent il y a très peu seulement de mettre en œuvre leur responsabilité hautement publique de sauver le pays de la profonde descente dans l’abime ou à coup sûr il se désintégrerait totalement.

Une attitude désinvolte qui traduit. :

L’incongruité de cette fébrile agitation politicienne, en ce qu'elle émane de gens sous la gouvernance desquels sont apparus les problèmes qu’ils ont échoué a résoudre, mais dont ils réclament aujourd’hui la résolution sine die à leurs tombeurs du MPSR.

Mais dites, bonnes gens : quel qualificatif sied-t-il le mieux à designer ici l’attitude de ces nouveaux agitateurs saisis d’une soudaine transe consécutive à leur éviction des affaires ou, ils ont étalé la très forte amplitude de leur incapacité à trouver la moindre solution raisonnable aux problèmes nés de leur incompétence à gouverner de façon responsable ?

Ce qu’ils n’ont pas réussi à gérer en 6 ans de présence à la tête de la direction du Burkina, les voilà en furie en train d’exiger du MPSR qu’ils le fasse en l’espace d’un mois !

N’est-ce pas l’hôpital qui se fout de la charité ?

Sinon, de qui se moque-t-on ?

Franchement :

Un peu de décence dans l’expression du mécontentement à eux cause par la perte du pouvoir, non seulement les grandirait aux yeux de l’opinion publique, mais aussi et surtout, ça les mettrait à l’abri des risques certains de prise par le MPSR de mesures de durcissement de ses rapports avec eux. Carie dessein qu’ils poursuivent à travers leur fébrile agitation actuelle, est d’une clarté dont la nature se laisse découvrir d’elle-même sans peine.
Mahamoudou SOULAMA : Consultant en Communication Politique

Parce que les problèmes dont ils ont favorisé la naissance et les ont alimentes de quelle que façon que ce soit, seraient aussi simples a résoudre, qu’ils seraient toujours au pouvoir -, puisque c’est en raison de leur incapacité à les solutionner qu’ils ont perdu le Graal.

En définitive : si la lucidité continue de fuir le camp de ces agitateurs, véritables politiques alimentaires, les nouvelles autorités du Burkina Faso se verront contraintes de durcir le ton dans leurs rapports avec la classe politique nationale ; en l’occurrence en procédant purement et simplement à la suspension jusqu’à nouvel ordre, des activités politiques sur toute retendue du territoire du Faso.

A ce dernier propos, il vous souviendra que dès son discours inaugural, le MPSR avait, par son Président, expressément mis en garde contre l’activisme politique politicienne de tous genres, invitant alors à l’occasion tous les Burkinabè à mettre en sourdine l’expression de leurs intérêts individuels subjectifs pour l’accompagner dans l’œuvre de restauration de notre pays dans son intégrité aujourd’hui fortement bafouée.

Ce serait dommage que l’égocentrisme exacerbe de quelques-uns, vienne a priver la majorité des Burkinabé de leur droit d’opiner en toute lucidité sur la gouvernance du pays.

Il urge donc que les agites diluent fortement leur vin, comme il est coutume de s’exprimer ainsi en pareille circonstance.

Subitement prives des lustres du pouvoir dont ils sont isolés, les dignitaires déchus du régime Kabore et consorts associes vivent des lors ainsi pleinement depuis le 24 janvier 2022 toute la verdeur des réalités pratiques de la situation décrite par Henri-Fréderic AMIEL dans son « Journal intime » publie le 2 mai 1878, en les termes suivants :

« L’isolement nous met en danger d’exagérer les petites sensations. »

C’est cet isolement de leurs privilèges d’antan, qui explique l’exagération qui transpire du cri d’orfraie qu’ils émettent en ce moment, avec la contribution de leur allie défenseur (prétendument journaliste qui se meut au gré de ses intérêts avec ses clients en « communicant politique ») « Jeune Afrique », au sujet des conditions du placement en résidence surveillée de leur patron, le Président déchu Roch Marc Christian Kabore, dont ils dénoncent le durcissement.

Mahamoudou SOULAMA : Consultant en Communication Politique (Juriste-Journaliste-Diplômé en communication politique), Aix-en-Provence, France.

Articles similaires

2 commentaires

  1. Votre discours aurait tenu le moindre bout de lucidité que vous auriez au moins indexer la culpabilité des tombeurs du régime responsable de la gestion mais pas coupable. Le répit que vous leur sollicitée aurait prospéré qu’eu été d’autres personnes à qui le Président Roch a doté en moyens conséquent pour organiser et opérationalisé la lutte antiterroriste, faire leur métier. Échec s’il y a, c’est avant tout l’echec des militaires avant d’être l’échec des civils. Tous les autres compartiments du développement ont été largement porté par les gouvernements successifs avec des résultats fort probants. Faut-il que les civils, comme nos vaillants VDP avec hargne s’oppose avec de maigres moyens à ces terroristes jour et nuit fasse le travail pendant que ceux formés pour le boulot se terrent dans les casernes avec tout l’Armada mis à leur disposition et qui n’est utile que pour faire un putch?
    Le politique a toujours pris sur lui toutes les critiques et les coups afin de protéger les forces armées de la furie populaire. Cela ne saurait être de la culpabilité mais de la responsabilité qu’il vous sied d’en comprendre toute la portée des valeurs.

  2. Pas que les bbè sont impatients c’est les anciens voyous du régime déchu qui se sont vu la famine les attaquant transformés en donneurs de leçons

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page