Politique

Assisses nationales:les participants invités à récupérer des copies de la Charte de la transition ce dimanche avant le démarrage des travaux

Depuis l’annonce de sa prise de pouvoir le 24 janvier dernier, c’est la toute première conférence de presse qu’a donné le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration(MPSR) en cet après-midi du samedi 26 février de l’année en cours, au service d’information du gouvernement(SIG). Animé par le lieutenant-colonel Daba Naon, ce face-à-face avec les journalistes a porté sur trois points: les assisses nationales, l’adoption des textes de la Transition et l’investiture du président de cette Transition. Et à ce propos et au regard du temps restreint consacré à ces assisses, les participants ont été invités à récupérer des copies de la Charte de la transition dès dimanche au niveau du secrétariat de la Salle internationale de Ouaga 2000 pour ainsi mieux se familiariser avec document avant le démarrage des travaux.

Le lieutenant-colonel Daba Naon, principal animateur de la conférencte de presse du MPSR

« Les assisses nationales rerelatives à la Charte de la Transition se tiendront le 28 février 2022 à la Salle de conférence internationale de Ouaga 2000 à partir de 8h. Elles réuniront les représentants de toutes les forces vives de la nation et notamment ceux des déplacés internes; tout cela en vue d’impliquer tous les acteurs au processus pour que l’œuvre de refondation soit collective et inclusive ». C’est ainsi que le lieutenant-colonel, Daba Naon, représentant du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a campé le décor de cette première conférence de presse du nouveau régime en place. Ce faisant, ces assisses dont l’objectif est de requérir les recommandations des forces vives et de valider le document final qui servira d’ailleurs de guide aux actions à entreprendre pour conduire notre pays vers des élections libres et transparentes, consisteront selon lui, à: l’examen et à l’adoption de la Charte de la transition , l’examen et l’adoption de l’agenda de la transition; l’examen et l’adoption de la Charte des valeurs de ladite transition, la désignation d’un président de cette transition et son investiture . Pour lui, ces assisses nationales qui par ailleurs seront ouvertes à la presse, sont importantes pour le Burkina dans la mesure où « nous avons besoin de nous entendre sur l’essentiel pour enfin rebondir et gagner la guerre contre l’insécurité et permettre à notre pays de repartir sur de nouvelles bases ».

« La lutte contre le terrorisme est complexe »

Il n’y a aucun doute que mettre fin à l’insécurité est l’une des attentes majeures des Burkinabè vis-à-vis du MPSR. Et cela semble être bien compris par le nouveau régime. Cependant, la lutte contre ce phénomène est assez complexe, a indiqué le lieutenant-colonel. Elle a besoin à ses yeux, de l’implication de tous les acteurs, que l’on s’accorde sur l’essentiel pour gagner cette guerre sinon aller en rang dispersé, c’est assurer la garantie de ne jamais remporter le combat face au terrorisme, dira le porte-parole du MPSR. C’est d’ailleurs pourquoi nous procédons dans le formalisme « car participe de tous les préalables qu’il faut prendre en compte pour in fine aboutir à une reconquête totale du territoire et permettre aux Burkinabè qui ont été contraint par cette situation de ce retrouver comme des formes d’étrangers sur leur propre territoire » . Toujours sur cette question sécuritaire, la situation dégradante ces dernier à Djibo. A ce propos,le lieutenant-colonel se veut rassurant: » « Oui nous entendons le cris de cœur de Djibo, nous savons ce qui ce passe sur le territoire national. Et nous faisons beaucoup de choses allant dans le sens de la sécurité ». Mais, « l’avènement du MPSR le 24 janvier 2022 ne signifie pas la fin du terrorisme le 25 février 2022. C’est un processus et c’est avec tout le monde que ce phénomène pourra être vaincu dans notre pays. Et c’est en cela que les assisses constituent le socle fondamental à partir duquel nous garantirons la victoire » a-t-il fait savoir. Interrogé sur la durée que prendre ce combat face au terrorisme, il a expliqué qu’un certain calendrier qui part d’un raisonnement précis, a évoqué deux ans environ pour ce qui est d’une mission de lutte contre le terrorisme pour ainsi permettre le retour progressif des déplacés internes chez eux. Et même là, cette durée n’est pas figée selon lui. Mieux, dira le représentant du MPSR, elle requiert un certain nombre de préalable. C’est pourquoi , la dynamique est « de renforcer les acquis et de combler les lacunes et les gaps, avec toutes les forces ». Et ainsi, » lorsque nous auront atteint une certaine puissance, nous pourront garantir que les pans de notre territoire occupés par l’adversaire soit reconquis », a conclu le principal animateur de ce point de presse pour ce qui est du volet sécuritaire. Il n’a pas été seulement question de Charte de transition à cette rencontre.Les actions de sorties de certain OSC pour soutenir le nouveau régime n’ont pas manqué d’être abordées par les hommes de médias. Sauf que le lieutenant-colonel a purement et simplement écarté ces questions au motif qu’il y aurait d’autres occasions pour les aborder.

Roukiétou Soma

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