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Du rififi à AGIR ENSEMBLE POUR LE BURKINA FASO

A peine sorti des élections couplées présidentielle-législatives du 22 novembre 2020, le parti de KDO est en proie à une grande déchirure.En effet la réunion-bilan de ces élections qui devait aussi explorer l’avenir a tourné en une confrontation ouverte entre deux options: celle de l’affiliation au Cfop avec à sa tête le président du parti, Boubacar DIALLO et une qui n’en veut pas du tout, conduite par les 1er et 2eme Vice-présidents, Salif et Adama OUÉDRAOGO. KDO lui-même serait de l’avis de la non-affiliation. Ne parvenant pas à un consensus les deux sont passés aux vote et c’est le président du parti qui a largement gagné avec près de 80% des voix.Pour ce qui est du bilan de la campagne, il a tourné en une volée de critiques acerbes contre le président de la campagne qui n’était autre que le 1er Vice-président, Salif OUÉDRAOGO. Même le candidat KDO n’a pas échappé aux critiques. Il lui est reproché sa trop grande ingérence dans le vie quotidienne du parti, des candidatures qu’il aurait parachuté aux législatives et un certain favoritisme envers certains militants. Il faut dire que contrairement à toutes les attentes KDO n’est arrivé que 4eme à la présidentielle avec seulement 3% des voix et le parti n’a eu que 2 députés. L’atmosphère était donc lourde et des mots très violents auraient été échangés.Comme si cela ne suffisait pas l’instance qui a siégé à décidé de sanctions très lourdes contre certains militants pour dit-on indiscipline caractérisée et fractionsme. Le premier Vice-président, Salif OUÉDRAOGO serait en tête des sanctionnés avec un certain BONKOUNGOU qui ne serait autre que le neveu et homme à tout faire de kadré dans le parti. Autant le dire, KDO est en mauvaise posture dans le parti qui a porté sa candidature même si celui-ci lui a adressé une motion de félicitations et de remerciement.La direction du parti, conduite par DIALLO a aussi été félicitée. Réussira-t-il a coller les morceaux et a sauver le parti, il faut l’espérer pour les « kdoistes » car ils ont pendant longtemps suscité l’espoir de l’alternance face aux difficultés du pouvoir actuel.

Une correspondance particulière de Djibril Touré

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