Le musée Monseigneur Thevenoud, c’est désormais le lieu où l’on peut trouver les traces, les objets, l’histoire de l’église famille de Dieu à Ouagadougou. Il a ouvert ces portes ce samedi 10 octobre 2020, dans l’enceinte de la cathédrale.
Un rêve se concrétise pour l’église catholique à Ouagadougou. C’est celui, de la création d’un musée du patrimoine de l’archidiocèse. L’idée d’un musée a germé à l’occasion de la célébration des 75 ans du sacerdoce au Burkina Faso. Ce musée se veut, une mémoire, un tremplin pour valoriser le patrimoine historique, artistique et culturel de l’église.
Qu’est-ce qui sera exposé au musée Monseigneur Thevenoud ?
On y trouve des collections sur la naissance du christianisme au Burkina Faso, des objets d’art populaire, des objets témoignant de l’œuvre des premiers missionnaires, et des illustrations de la rencontre entre le christianisme et les cultures locales. Cette œuvre qui se concrétise, a été conduite par un comité de pilotage. Ceux qu’on a appelé le noyau dure du projet, est composé du Naaba Sagre chef d’Isouka de Koudougou, docteur Bakouan Didier Romuald, Cyriaque Paré et Alice Debora Sawadogo.
Les raisons du choix de Monseigneur Thevenoud
Monseigneur Thevenaud, cet évêque qui repose dans l’enceinte de la cathédrale de ouagadougou, verra son nom gravé sur ce monument de l’histoire de l’église catholique de Ouagadougou. « Il est le père fondateur de l’église catholique au Burkina Faso » a fait savoir l’abbé Modeste Tapsoba. Avant d’ajouter qu’une rue, et un palais épiscopal, lui sont consacrés. Et au coordonnateur du comité de pilotage du musée, d’affirmer que dédier un musée à Monseigneur Thevenaud c’est tout naturellement le dédier à son œuvre, à cette église au Burkina, à ce pays à qui il a tout donné. C’est pourquoi à son effigie, est jointe l’inscription « Afin que leur mémoire et leurs œuvres jamais ne périssent et que de tremplin à la postérité servent ».
Présents à la cérémonie, le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakande et le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango, ont unanimement salué l’initiative. Et au ministre de la Culture de faire la promesse de mettre à la disposition du musée une équipe technique, le temps que l’église forme ses conservateurs de musée.
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Camille Baki
