Politique

Présidentielle 2020 au Burkina : le parti du lion renouvelle sa confiance à Diabré

Prestation de serment du candidat des lions lors de l’investiture

A l’occasion de son deuxième congrès extraordinaire de l’année, la deuxième force  politique du Burkina Faso, l’UPC, qui a le lion pour emblème, a investi son candidat, le 25 juillet 2020, au Palais des Sports de Ouaga 2000. Zéphirin Diabré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a confié sans ambages qu’à l’élection présidentielle du 22 novembre, son parti triomphera.

C’est dans une cuvette du Palais des Sports quasiment pleine que les militants et militantes de l’UPC ont marqué leur ok pour la candidature de l’actuel chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, à la présidentielle prochaine. A l’ouverture de ce congrès d’investiture, des  leaders politiques comme Gilbert Noel Ouédraogo de l’ADF-RDA, Eddy Komboïgo du CDP, Jean Hubert Bazié de la Coalition des forces démocratiques  pour le vrai changement, le chef de la délégation du Rassemblement pour la Mauritanie, du Moden Fa Loumana (Niger), de l’Union des forces démocratiques de Guinée, ont exprimé leur soutien à l’UPC et à son porte-drapeau. Les porte-paroles des partis de l’opposition burkinabè présents ont été unanimes sur la force politique qu’elle représentent au cas où l’option des alliances est envisagée pour la présidentielle à venir. Prenant la parole au nom des libéraux d’Afrique, Me Gilbert Noel Ouédraogo a souhaité qu’un des leurs accède au pouvoir cette année. Au demeurant, les partis affiliés au chef de file de l’opposition ont expliqué que le Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP), le parti au pouvoir au Burkina, a failli dans la gestion des diverses crises sécuritaires, sociopolitiques qu’il a lui-même engendré, et qu’il est temps pour lui de débarrasser  le plancher. « C’est  au cours du mandat du MPP que le terrorisme a progressé ».

Selon Zéphirin Diabré, les problèmes que vit le Burkina sont imputables à l’impréparation mentale et organisationnelle du parti de Roch Kaboré. Cela a conduit à la rupture du dialogue avec les partenaires sociaux. «Les commissions d’enquêtes sont le résultat d’un l’échec à l’Assemblée nationale. Des ministres et des conseillers du président du Faso sont devenus des brouteurs », a-t-il dit. Après avoir dépeint un tableau sombre de la gestion actuelle du Burkina, le parti du lion a estimé qu’il faut un nouveau changement et pour ce faire, il faudrait confier la direction du pays a une homme éclairé : Zéphirin Diabré.

L’UPC, faut-il le rappeler, avait obtenus 29, 65% des voix derrière le MPP lors de la présidentielle de 2015, faisant d’elle la deuxième force politique du pays.

                                                                                            W. Harold Alex Kaboré

Alex.kabore@lobspaalga.com

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