Société

Don aux familles des FDS tombées : l’effort de guerre de l’Economiste du Faso

L’Economiste du Faso a dix (10) ans. En effet c’est le 13 mars 2013 que ce journal a commencé ces publications. Pour marquer ses noces d’étain, des actions caritatives au profit des veuves et orphelins des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’un panel sont au programme.

Seul journal dédié à l’information économique, l’hebdomadaire Economiste du Faso vient de souffler sa dixième bougie. Cet anniversaire intervient dans un contexte sécuritaire difficile marqué par le terrorisme, qui déteint forcement sur les performances de l’économie nationale.

Du coup, les personnes déplacées internes (PDI) foisonnent sur l’ensemble du territoire. Selon les dernières communications, le nombre de PDI avoisine les deux (2) millions. Ce sont des gens qui un beau jour, ont dû tout quitter pour trouver refuge dans d’autres localités où ils végètent dans une extrême précarité. A coté de cette détresse des civils, il y a aussi le drame qui frappe les familles des forces de défense et de sécurité (FDS)tombées sur le champ d’honneur. Cela a pour conséquences de plonger ces familles dans le dénuement souvent le plus total. C’est dans ce contexte que l’Economiste du Faso a décidé à l’occasion de ses dix (10) ans d’existence, de faire un geste à l’endroit des veuves et des orphelins de nos FDS morts pour la patrie. C’est ainsi que le journal a fait parler son cœur en réunissant 50 sacs de riz de 25kg, 30 sacs de farine de mais de 15kg, 12 bouteilles d’huiles et des cartons de savons plus une somme de deux cents milles (200000) FCFA.

Cette œuvre de charité a été transmise à la direction centrale de l’action sociale des armées. En recevant ce don, le lieutenant Carine Ouédraogo a exprimé sa gratitude au journal pour ce geste salvateur qui va en est point douté soulager un temps soit peu les familles bénéficiaires. Pour sa part, Abdoulaye Tao, le directeur de publication confie qu’il s’agit de la contribution du journal à l’effort de guerre. Car selon lui, l’action sociale est déterminante dans la prise en charge psycho-sociale des familles des soldats tombés au front.

Notons que durant la célébration de ces noces d’étain, il est prévu un panel sur la résilience de l’économie burkinabè le 28 mars prochain au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). A cela s’ajoute, l’organisation courant avril, d’une formation pour les journalistes économiques et le lancement du club Economiste du Faso.

Camille Baki

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