Defense & Sécurité

Lutte contre le terrorisme : Près de 7 milliards de FCFA d’équipements pour le Groupe d’action rapide au Sahel

L’Union européenne a offert à la Gendarmerie nationale du matériel pour optimiser les capacités opérationnelles de ses unités, surtout dans les zones frontalières. La remise officielle de ce don a eu lieu dans la matinée de ce jeudi 22 juillet au camp Paspanga à Ouagadougou.

Un échantillon du don exposé dans la cour de l’Etat-major

De ce qu’on a pu noter sur les lieux, le don est composé de 38 véhicules Toyota, six camions, six blindés, d’équipements de surveillance (drones), de matériel de transmission, de téléphones satellitaires, d’équipements individuels pour les gendarmes (treillis, chaussures, etc.), de gilets pare- balles avec une nouvelle génération de protection et des garrots pour le secourisme. Le coût de ce don est estimé à 10 500 000 euros, soit 6 892 222 522,50 F CFA.

Le matériel est également composé de drones, de treillis, de gilets par balle, etc.

Le matériel est destiné au Groupe d’action rapide de surveillance et intervention au Sahel (GARSI) dont les deux premières unités ont été déployées en mai 2019 dans les localités de Toeni et Barani, à la frontière du Mali. « Leur présence et leur action a débouché sur des résultats concrets, en témoignent les chiffres d’arrestations de membres de groupes terroristes, les saisies de matériel ou la neutralisation d’engins explosifs improvisés », a indiqué l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, Wolfram Vetter, ajoutant que l’actuelle seconde phase du projet GARSI se traduira par le déploiement de deux nouvelles unités opérationnelles à Mangodara (Cascades) et à Iolonioro (Sud-Ouest)  ainsi que le renforcement en effectifs des unités déjà existantes de Toeni et Barani. Le matériel devrait ainsi réparti entre les quatre unités.

Le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, a fait vrombir le moteur de l’ambulance

Dans le bref discours qu’il a prononcé, le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, a tenu à informer l’Union européenne que le gouvernement du Burkina Faso a totalement libéré sa part de contribution financière et que dans les jours à venir, les travaux de construction des casernes pour les forces qui vont utiliser ce matériel vont commencer à Mangodara et à Iolonioro. S’agissant des ressources humaines, il a indiqué qu’un nouveau recrutement du personnel de la gendarmerie, y compris des officiers, sera fait.

Photo de famille des officiels

En rappel, le projet GARSI est né en 2017 sous forme d’un programme régional mis en œuvre dans les cinq pays du G5 Sahel ainsi qu’au Sénégal. Depuis le début du projet, le Burkina seul a bénéficié d’environ 17 000 000 d’euros. L’UE a marqué son engagement pour la mise en œuvre d’une troisième phase du projet GARSI.

Zalissa Soré

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