Politique

Déchets chimiques et biologiques dangereux au Burkina Faso : lancement d’une étude de faisabilité sur la mutualisation des incinérateurs

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur en collaboration avec la GIZ, a entamé ce lundi 26 août 2025, un atelier national sur l’étude de faisabilité de la mutualisation des incinérateurs, dans le cadre du traitement des déchets chimiques et biologique dangereux au Burkina Faso.

‎Cet atelier qui marque le lancement de l’étude de faisabilité sur la mutualisation des incinérateurs, servira également de cadre pour la présenter aux décideurs, utilisateurs et partenaires nationaux, le projet de gestion des déchets biologiques et chimiques dans la région Afrique du Nord et du Sahel (P91 NAS BIOCHEM).

‎La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par Madame l’Ambassadeur Mariam FOFANA, Directrice générale de la Coopération multilatérale.

Dans son intervention, elle a indiqué que l’étude s’appuie sur un principe de solidarité et de collégialité, à travers une mutualisation des ressources, des équipements et des compétences, afin de créer une synergie pour une disponibilité plus accrue des outils de traitements et de standardisation des procédures selon les normes requises en matière de gestion des déchets biochimiques et dangereux.

‎Elle a également précisé que l’objectif du P91 NAS BIOCHEM, est de renforcer considérablement les compétences nationales en matière d’identification, de détection et de gestion des déchets dangereux, et de transformer notre chaîne de sécurité sanitaire en un outil économique, efficace et d’excellence.

‎Il faut noter que les déchets chimiques et biologiques dangereux dont il est question, proviennent de divers secteurs tels que les établissements de santé, les laboratoires de recherche et les centres de production.

Au même moment, la gestion de ces déchets fait face à des défis fréquents, tels que l’inadéquation entre les équipements et les besoins réels des utilisateurs, ainsi que des défis récurrents liés à la maintenance du matériel sophistiqué.

‎ « Ces défis représentent une véritable menace pour la santé des populations, la sécurité des professionnels de santé et la préservation de notre environnement », relève madame la Directrice de la Coopération multilatérale.

‎Quant à madame Corinna BREITAG-HEINZ, Directrice Pays de la GIZ au Burkina Faso, elle a réaffirmé l’engagement de sa structure à soutenir le Burkina Faso, pour une meilleure gestion des déchets dangereux, afin de contribuer à bâtir un monde sans déchets et un meilleur avenir pour tous.

‎Les participants à l’atelier sont les représentants des laboratoires et des hôpitaux, et les autres acteurs concernés par la gestion des déchets biomédicaux.

‎DCRP/ MAECR-BE

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page