Justice

Coup d’Etat d’octobre 87 : « Trente jours avant, Koama Michel a été pisté par des individus non identifiés », Oumarou Koama

Le commandant de l’ETIR, Koama Michel aurait été tué presque au même moment que le président Thomas Sankara et ses douze compagnons d’infortune

Témoin dans le cadre du procès sur l’assassinat de Thomas Sankara et 12 de ses compagnons, Koama Oumarou ne comparait pas devant la Chambre de première instance du tribunal militaire. Mais à l’instar d’autres témoins, ses déclarations devant le juge d’instruction ont été lues ce 4 janvier par le greffier dudit tribunal. Suivant les déclarations de cet ancien commissaire de police, tout porte à croire que les évènements de mi-octobre 1987, qui ont coûté la vie à son frère, Michel Koama (Ndlr : ex-commandant de l’Escadron de transport et d’intervention rapide) ont été planifiés.

Au juge instructeur, Oumarou Koama a rapporté des confidences faites par son défunt frère avant sa mort : « un mois jour pour jour avant le coup d’Etat, Michel Koama a été pisté de son lieu de service, à Kamboinsé, jusqu’à son domicile par des individus non identifié ». A l’instruction, le témoin a déclaré avoir appris que Gaspard Somé, adjoint de Michel Koama et Mamadou Maïga sont les assassins du commandant de l’ETIR, abattu à son domicile.

Bernard Kaboré

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